Nouveau look pour une nouvelle vie
On arrive à la fin de l’année, moment souvent propice aux bilans. 2011 a été l’année de nombreux changements pour moi. On va passer pour l’instant sur les changements personnels, pour s’intéresser aux bouleversements professionnels.
J’ai eu ces deux dernières années des « premières fois » pas très sympathiques. Mai 2010 : Premier échec. Septembre 2010 : Premier redoublement. Mai 2011 : Après avoir bossé dur toute une année, je ne réussi qu’un module sur quatre alors que je pensais en avoir au moins deux, et que j’espérais tout réussir. Septembre 2011 : Je quitte définitivement l’école du Louvre (enfin je dis septembre, mais on n’a eu les résultats que mi-octobre, ce qui augmente le sentiment d’être complètement paumée puisque les inscriptions sont fermées presque partout à cette époque de l’année).
J’ai donc du rebondir comme je pouvais, et trouver une école qui me plaise et qui veuille bien de moi, là tout de suite maintenant même si les cours ont déjà commencé. J’ai donc atterri à l’IESA (Institut d’Etudes Supérieures des Arts) et j’ai commencé les cours le lendemain des résultats de l’EdL. Je me suis retrouvée dans une école que je ne connaissais pas, parmi des élèves qui se connaissaient depuis un an déjà alors que moi je débarquais, suivant des cours qui n’avaient rien à voir avec tout ce que j’avais appris jusque là et qui en plus avaient commencé depuis deux mois. On rajoute à ça une double pression (j’ai déjà redoublé, il faut que je réussisse / c’est super cher, il faut que je réussisse) et une estime de soi pas très haute suite à mes résultats scolaires post-bac.
Et finalement, je me sens bien dans cette nouvelle vie. Ma nouvelle école m’apporte une approche beaucoup plus pratique des métiers qui m’intéressent (je ne suis plus le nez dans les bouquins mais je rentre dans le vif du sujet en montant de vrais projets) et un contact humain non négligeable (le personnel de l’école n’est plus caché dans des bureaux inaccessibles, mais là, au quotidien, et m’appelle par mon prénom). Les quelques notes que j’ai eues jusque là (je redécouvre le contrôle continu) m’ont même un peu redonné confiance en moi et en mes capacités. Du coup, je ne regrette presque plus l’EdL, même si je reconnais que tout ce que j’y ai appris m’est très utile et très précieux, et que je n’aurais pu l’avoir nulle part ailleurs. Seulement maintenant, je suis très contente d’être passée à autre chose. Et à temps, j’ai envie de dire, parce que non seulement je pense que je n’aurais pas pu supporter une année de plus à ne faire que de la théorie, mais j’ai aussi un peu l’impression d’avoir quitté le bateau avant le naufrage, vu tout ce qu’il se passe en ce moment dans la si prestigieuse école…
Enfin bref, tout ça pour dire que j’ai coupé mes cheveux !
Cali Rezo, Les Trois Parques, 2011. Peinture numérique.